Mon rêve était de devenir médecin, mais le jingle de RFI a tout changé !

Âgée de 8 ans, alors que beaucoup d’enfants de mon âge ne savaient pas encore ce qu’ils allaient faire à l’université, moi je me voyais déjà avec une blouse blanche munie de mon stéthoscope. Ma sœur cadette Carla était ma toute première patiente, car à chaque fois qu’elle faisait de la fièvre, j’avais le don de le savoir juste en la touchant au cou.

Plus je grandissais, plus je nourrissais cette envie de devenir médecin spécialiste de la chirurgie orthopédique, plus ma curiosité sur les sujets liés à la santé s’accroissait. Rien ne m’échappait, je voulais tout lire, tout comprendre jusqu’au jour où j’ai découvert l’émission « Priorité santé » sur RFI, présentée à l’époque par Claire Hédon.

Un programme qui m’avait tellement captivée que je commençais à écouter RFI en permanence, jusqu’à ce que je comprenne que l’attirance que j’avais pour les sujets liés à la santé se transformait en un grand amour pour les actualités.

« Je commençais à imiter les journalistes et les voix off des teasers des émissions »

Seule dans ma chambre, je commençais à être au courant de tout ce qui se passait dans le monde entier, je connaissais le court jingle du journal par cœur et j’étais fascinée d’entendre les différent.e.s présentateurs.rices défiler à l’antenne tout au long de la journée. Tellement que je n’avais que RFI à mes oreilles, je commençais à les imiter un à un, j’imitais les voix off des teasers des différentes émissions… J’adorais quand j’entendais la voix de cette femme que sûrement je ne connaîtrai jamais résonner à mes oreilles disant : « Hypertension : causes et traitements : on en parle aujourd’hui dans priorité santé à partir de 10h10’ T.U ».

Au fil du temps, j’étais également fascinée par les différents reportages et correspondants, leurs manières d’écrire leurs textes, de rendre leurs papiers et surtout j’étais émerveillée par leur auto-présentation à la fin de chaque reportage. Par exemple : « Kamanda wa Kamanda Muzembe, Kinshasa RFI ».

Être journaliste ou rien

Avec le temps, le journalisme était devenu une passion, c’était ça ou rien. Informer le public était devenu une priorité, m’informer de tout ce qui se passe à travers le monde était devenu mon quotidien, jusqu’au point où j’ai fini par faire des études en journalisme.

Être journaliste était la meilleure chose qui pouvait m’arriver. D’abord, parce que ça a élargit ma vision sur la vie : le monde est tellement vaste, il y a tellement des peuples et chacun a ses propres caractéristiques. Ma curiosité grandit et plus le temps passe, plus je veux aller à la découverte de ces gens, de ces tribus de la RDC et d’ailleurs, de ces peuples oubliés ou ignorés ou encore en voie d’extinction.

Parler avec eux, connaître et comprendre leur quotidien et en faire des documentaires inédits.
Aujourd’hui encore la médecine me passionne, je m’intéresse toujours aux questions liées à la santé, je m’accorde du temps pour apprendre sur telle ou telle pathologie, histoire de me faire un background important sur certaines questions liées à la santé.

RFI est et restera par ailleurs ma radio préférée, car elle me permet toujours d’avoir les informations d’ailleurs, tout en espérant un jour devenir son énième correspondante.